OCTOBRE 2024
RÉVISION DU PLU : TORDONS LE COU AUX RUMEURS DE NOUVELLES CONSTRUCTIONS
Groupe des élu(e)s humanistes et citoyens (S.E.)
A la suite de la réunion publique relative à la révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU) du 17 juin dernier, de fausses informations ont été véhiculées ; ce qui a eu pour conséquence de générer de fortes inquiétudes chez certains Menucourtois.
Nous entendons ici et là que des promoteurs raseront des pavillons existants pour construire de l’habitat collectif et cela, avec l’aval de l’équipe municipale. C’est faux !
Le PLU est un document d’urbanisme qui traduit un projet d’aménagement et d’urbanisme à 10-15 ans ; ce n’est pas un permis de construire ! Depuis le début de la révision du PLU, des consultations et réunions publiques sont organisées, des documents d’information sont consultables en mairie et sur le site Internet de la ville, rien n’est caché.
Dans le cadre des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP), la collectivité peut, en effet, définir des zones à urbaniser à l’avenir. Il s’agit, pour notre Ville, de faire face aux évolutions démographiques défavorables (moins de personnes par foyer) et aux obligations réglementaires et de déterminer une vision pour Menucourt dans le futur. Le Schéma Directeur de la Région Ile de France prévoit notamment davantage de logements à Menucourt comme dans le reste de l’agglomération de Cergy-Pontoise.
Quant à la loi ZAN (Zéro Artificialisation des Sols), elle nous interdit de nous étendre pour de nouvelles constructions (les champs et forêts sont donc préservés, tant mieux !) ; il faut donc envisager des aménagements à l’intérieur de la ville : notion de reconstruire la ville sur la ville.
Bien que le sujet d’inscrire une zone à urbaniser dans les OAP ait été évoqué lors de la réunion du 17 juin, aucune décision, qu’elle soit partielle ou définitive, n’a été prise. Et si l’équipe municipale venait à définir des zones dans le cadre des OAP, aucun rachat de pavillon par un promoteur ou par la ville ne peut se faire sans l’accord du propriétaire, il ne peut y avoir d’expropriation.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à participer aux prochaines réunions publiques relatives à la révision du PLU et ne pas prêter attention aux rumeurs infondées.
LE CITOYEN, LE SPORT ET LA VIE POLITIQUE
Groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine
Menucourt est une ville qui soutient le sport, comme l’a souligné avec justesse Monsieur le Maire dans son édito du dernier Mag, avec une enveloppe de subventions accordées aux associations sportives de 66 350 €. Les élus et services (éducation, animation, etc…) ont souhaité fêter l’évènement olympique durant l’été, et mettre en avant l’engagement physique des habitants, dans les différents sports développés au sein de notre ville durant toute l’année.
Pour autant, la municipalité a-t-elle cessé de fonctionner, ne s’intéressant qu’au sport ? A-t-elle mis en arrêt total les services et l’attention portée à ses habitants et à ses difficultés ? A-t-elle gelé sa responsabilité envers ses administrés ? Pas le moins du monde !
Peut-on en dire autant du chef de l’État, qui, au nom d’une volonté autocratique, a décidé de suspendre la vie démocratique française en rejetant aux calendes grecques la formation d’un gouvernement, rendant le pays institutionnellement fragilisé, comme le fut la Belgique (541 jours sans gouvernement) ? Les jeux olympiques on fait le jeu politique d’un Président devenu sourd au résultat des urnes qu’il a lui-même convoquées.
Il est de notre responsabilité d’élus locaux de souligner qu’aujourd’hui, ce sont les collectivités locales qui assument la vie démocratique du pays, en panne au niveau national. Que la situation est inadmissible, que chaque citoyen doit faire porter sa voix afin que soit procuré un nouveau gouvernail à la France qui navigue à vue depuis 57 jours, au moment où nous écrivons ! Un gouvernement qui ne peut que tenir compte du cap majoritaire que les français ont donné à leur pays lors des dernières législatives. Rappelons au plus haut dignitaire de notre pays que la France est une république démocratique, que la malveillance institutionnelle est un crime contre chacun de ses citoyens.
Aux jeux olympiques, c’est le premier qui gagne la médaille d’or et non le 5ème !
Nathalie Guinet, Pascal Guinet et Xavier Lanio
LES BANNIS DE L’INCLUSION
Groupe Réflexion Citoyenne
Des cérémonies d’ouverture aux exploits de nos athlètes (en individuel aussi bien qu’en équipe), jusqu’à la fin triomphale avec des honneurs à 360°…
Que de bien nous ont fait ses jeux olympiques et paralympiques !!!
La parenthèse politique nous a permis de constater que l’inclusion et le « vivre ensemble » étaient une évidence. Mais à l’instar de la carte postale de vacances, la réalité est plus nuancée :
- Qui n’a pas râlé de ne pouvoir se garer sur une place « handicapé », déjà privilégiés d’avoir les meilleurs emplacements et de n’être même pas là.
- L’école prône l’accueil de tous mais faute d’accompagnement adapté, la tâche s’avère complexe. Comment prendre en charge dans la même classe des élèves à besoins spécifiques quand il y en a tant d’autres qui ne sont pas autonomes ?
- Nos bus de l’agglomération peuvent embarquer des personnes en fauteuil mais ne peuvent en accueillir qu’un à la fois. Elles peuvent utiliser le PAM (service de transport dédié) dont l’efficacité n’est pas plébiscitée par les utilisateurs.
- Le déni de tous les services qui n’utilisent que des plateformes numériques alors que les personnes les plus précaires ne savent ou ne peuvent les utiliser…
Finalement c’est le regard de chacun d’entre nous qui doit « s’adapter » pour agir et veiller à n’exclure personne de l’inclusion si bénéfique à notre société.
Christophe Aveneau, Catherine Renaud









