JANVIER 2025

BAISSE DU NOMBRE D’ÉLÈVES, QUEL AVENIR POUR NOS ÉCOLES ?
Groupe des élu(e)s humanistes et citoyens (S.E.)

Nous constatons, depuis plusieurs années, une baisse sensible du nombre d’élèves dans les écoles maternelles et élémentaires à Menucourt.
En effet, nous sommes passés de 742 élèves, lors de l’année scolaire 2015/2016, à 755 en 2020/2021 pour aboutir cette année à 639 élèves, soit une baisse de 15% sur les cinq dernières années !
Cette baisse est encore plus marquée à l’école Louis Bourgeois avec une perte de 25% d’élèves en dix ans. Une classe fermera à la rentrée prochaine. L’inspection académique nous demande de réfléchir au devenir de l’école. D’après nos prévisions, cette diminution devrait se poursuivre pour au moins les deux prochaines années.

Les emménagements dans l’écoquartier de la Pièce d’Alçon ont permis de retarder la chute du nombre d’élèves (groupe scolaire Vallée Basset) mais n’ont malheureusement pas pu l’enrayer. Une fermeture de classe y est également prévue en septembre prochain.
Menucourt n’est pas un cas isolé. Dans un rapport rendu public en septembre dernier, l’inspection générale des finances et l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche indiquent qu’une baisse de plus de 250 000 élèves d’âge élémentaire est attendue entre 2023 et 2028 à l’échelle nationale.
Ceci s’explique principalement par la diminution du nombre de naissances, 7% entre 2022 et 2023, une tendance qui s’accélère. Autre tendance sociétale lourde qui influe sur la baisse accélérée des effectifs scolaires, les familles recomposées aboutissent souvent à des gardes alternées : les mêmes enfants occupent souvent plusieurs logements dans notre Ville.

Néanmoins, les conditions d’enseignement restent très favorables à Menucourt avec une moyenne d’environ 23 élèves par classe tous niveaux confondus.

Face aux difficultés, nous faisons le choix de partager notre inquiétude et la recherche de solution en transparence avec la communauté éducative, et récemment avec les représentants de parents d’élèves nouvellement élus.


APRÈS LA CENSURE DU GOUVERNEMENT, LES RESPONSABLES RESTENT TOUJOURS LES MÊMES
Groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine

Si la dette de notre pays explose (+ de 6% du PIB), c’est la faute des salariés, des retraités, des chômeurs …et non pas la gestion financière de Macron et Bruno Le Maire depuis 7 ans.
Si notre Sécurité Sociale va mal, c’est parce que les arrêts de travail seraient en forte augmentation » et c’est vrai ! Le remède gouvernemental : supprimer les trois jours de carence et baisser la base de remboursement chez les médecins et sur les médicaments. La conséquence directe d’une telle politique sera l’augmentation du prix des mutuelles… Mais pas un mot sur la dégradation des conditions de travail, sur les exonérations de cotisations sociales pour les entreprises, sur la taxation des dividendes.
Si la dette explose, c’est parce que les salariés en France ne travaillent pas assez. Le remède gouvernemental : enlever une nouvelle journée de congé ? Rappel, à quoi devait servir la journée de solidarité pour nos anciens depuis 2003 ?
Si la dette explose, c’est la faute des retraités : hélas pour l’exécutif, la censure va remplacer le gel prévu des pensions par l’augmentation de 2,2% au 1er janvier 2025.
Si la dette explose, c’est aussi la faute des collectivités territoriales et locales trop dépensières ! Pour équilibrer leur budget (obligation administrative), les municipalités devront faire des choix difficiles sur les services publics, sur les aides sociales… L’exemple de notre ville : si la Poste n’avait pas fermé son bureau de Menucourt, la municipalité n’aurait sans doute pas été contrainte d’embaucher une personne pour conserver ce service à la population.
Pour finir, nous avons besoin d’un changement de cap, respectueux du résultat des urnes législatives, qui ne doit ni alourdir les charges des communes, ni réduire le pouvoir d’achat des familles, ni remettre en cause des acquis sociaux historiques mais surtout qui doit prendre en compte les bénéfices des grosses entreprises, les dividendes, et le confort financier des « ultra riches qui disposent de leviers pour contourner les nouvelles mesures fiscales ».   
Moralité (comme le pense si fort le président Macron et l’ancien ministre des Finances, Le maire) : « ce n’est pas moi, c’est la faute aux autres ». Nous vous souhaitons une bonne année 2025.

Nathalie Guinet, Pascal Guinet et Xavier Lanio


NOS MEILLEURS VŒUX
Groupe Réflexion Citoyenne

C’est NOEL, la période des cadeaux, mais nous ne pouvons pas, malheureusement avoir tout ce que nous souhaitons : une baisse d’impôt, un abaissement de l’âge de la retraite, de meilleurs services publics, une amélioration de notre pouvoir d’achat, etc…
Après Noel, le nouvel An et la période des vœux, souhaitons que nos représentants quels qu’ils soient trouvent des chemins de rencontre pour construire un budget consensuel et un avenir commun susceptible de convenir au plus grand nombre.
Pouvons-nous tous être d’accord sur tout ? Nous en doutons. Pouvons-nous rapprocher nos points de vue ? sans aucun doute. Encore faut-il que chacun y mette du sien. C’est quoi une bonne politique ? Celle qui favorise quelques personnes ou celle qui tentera d’améliorer le sort du plus grand nombre ? Celle qui réunit ou celle qui divise ? Celle qui censure ou celle qui cherche un consensus ?

Christophe Aveneau, Catherine Renaud