JUILLET 2023
UNE CONSOMMATION ENERGETIQUE RAISONNEE POUR MIEUX MAITRISER LE BUDGET COMMUNAL
Groupe des élu(e)s humanistes et citoyens (S.E.)
Alors que le dérèglement climatique produit déjà ses effets et que la guerre en Ukraine déclenchée par la Russie a notamment provoqué une hausse considérable des prix de l’énergie, la commune devait absolument prendre des mesures afin de maitriser les dépenses communales.
Les premières actions mises en place cet hiver ont permis de limiter l’utilisation du gaz en diminuant les températures du chauffage dans tous les bâtiments publics, 14° dans les équipements sportifs, 19° dans les écoles maternelles et à la petite enfance, 18° dans les bâtiments administratifs….
Le deuxième angle d’attaque a été de modifier l’ensemble de nos éclairages afin de passer en énergie « Led » dans tous les bâtiments et de minuter les espaces communs.
Nous avons, par ailleurs, sensibilisé l’ensemble du personnel communal aux pratiques de sobriété énergétique et communiqué les gestes de bon usage à nos partenaires associatifs et scolaires.
L’agglomération a également agit. Notamment par l’extinction de l’éclairage public de 23h à 5h et mis en œuvre le dispositif « J’allume ma rue ». Contrairement aux idées reçues, d’après les études et retours d’expérience, cette action n’entraîne pas ni de hausse de la criminalité ni de multiplication des accidents.
Il faudra poursuivre nos actions à l’avenir afin de retrouver une consommation énergétique raisonnée pour mieux maitriser le budget communal et donc la fiscalité.
REFORME DES RETRAITES : NOTRE DEMOCRATIE MUSELEE PAR NOTRE PROPRE CONSTITUTION. UN COMBLE !
Groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine
À quoi peut bien servir notre Assemblée Nationale ?
Après le rejet de la proposition de loi du groupe Liberté, Indépendance, Outre-mer et Territoires (LIOT) le 8 juin, après l’emploi éhonté de l’article 40 (rejet d’une proposition de loi qui augmenterait la charge publique ou la diminution de ses ressources), après l’usage inconsidéré de l’article 49.3 (faire passer une loi sans vote au Parlement) pour contrer tout débat et pour nier l’historique mobilisation nationale contre la réforme des retraites, quelle valeur peut bien revêtir le vote du citoyen ? Le projet du passage à la retraite à 64 ans est pourtant toujours autant rejeté par tous les syndicats et par plus de 70 % de la population !
Quand le président Macron parle de débat, de concertation, comme ces jours-ci sur le sujet de l’immigration, de quels outils constitutionnels pourra-t-il se servir ensuite ?
La majorité présidentielle actuelle est aussi fragile que lors des cohabitations du passé mais le contexte est autre : aujourd’hui, un peuple entier, de femmes et d’hommes exploité(e)s voit son horizon de vie se noircir, tandis qu’une minorité vit dans l’Olympe de la richesse. Il est urgent pour nos gouvernants d’aller vite, de faire passer des réformes iniques pour les salariés en les enchaînant « quoi qu’il en coûte », c’est à dire au prix de la qualité de notre démocratie.
Nous vous souhaitons de bonnes vacances.
Nathalie Guinet, Pascal Guinet et Xavier Lanio
MENUCOURT EST LOIN DE LA MER...
Groupe Réflexion Citoyenne
Menucourt se situe à des lieues du bruit des rivages et de ses drames. La mer, c’est pour nous le plaisir et les vacances, et c’est bien ainsi.
Dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 juin 2023, un chalutier du désespoir sombre en Méditerranée avec 750 personnes à son bord : 104 rescapés et 79 corps retrouvés. La mer devient à nouveau un cimetière marin, non poétique comme celui de Paul Valéry avec « ce toit tranquille où marchent des colombes », mais tragique, à l’onde brutale où volent des corbeaux.
Qui se souvient du petit Aylan, dans son simple habit rouge, sur une plage turque le 2 septembre 2015, victime émouvante et innocente d’un dysfonctionnement de notre humanité ?
Depuis 2014, 27 000 humains ont péri lors des traversées migratoires.
Des drames se déroulent sous le balcon de nos consciences. Si nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde selon l’adage très en vogue, nous pouvons cultiver notre empathie en développant une solidarité collective.
Ce billet ne souhaite pas susciter la culpabilisation, arme inefficace pour l’action, mais rappelle que chaque citoyen de la commune est aussi citoyen du monde dont les premiers moyens d’affirmation politique consistent à s’informer et à s’engager.
La conscience du malheur des autres ne doit pas censurer le plaisir de vivre ! Vos élus auteurs de cette chronique vous souhaitent de douces vacances, à Menucourt, à la mer ou ailleurs...
Christophe Aveneau, Pierre Le Guirinec, Catherine Renaud